Acheter un logement ancien est la solution la plus répandue pour acquérir sa résidence principale comme sa résidence secondaire. Ces achats représentent la très large majorité du marché immobilier en volume de transactions réalisées : plus de biens à vendre, donc plus d’opportunité de trouver un emplacement et un bien correspondant aux critères demandés. Mais plus de choix c’est aussi parfois plus de difficulté à choisir.
Le premier constat est que pour l’acquisition d’un logement datant de plus de vingt ans, il est conseillé de faire procéder à un état des lieux par un expert.
Que vérifier avant d’acheter dans l’ancien ?
Il est difficile, à moins d’être un professionnel, d’évaluer la qualité technique et la commercialité d’un logement. Passer par une agence immobilière qui connait les résidences de son quartier par cœur, constitue sans doute un plus dans votre démarche d’achat. Votre agent immobilier, s’il aura fait l’effort de développer autour de lui un réseau de professionnels reconnus, saura vous accompagner efficacement lors de toute la phase de découverte du bien.
Certains éléments sont à examiner de près :
- La charpente, les structures, le chauffage, la plomberie et l’électricité.
- En copropriété, les comptes-rendus d’assemblées générales permettent de connaître les travaux votés et donc d’anticiper les charges, ainsi que les éventuels gros travaux.
Quelles sont les étapes d’un achat ?
Elles répondent aux règles classiques du contrat de vente.
Le plus souvent, un compromis de vente est signé entre le vendeur et l’acheteur. Il engage de manière réciproque et irrévocable les deux parties, une fois les conditions suspensives remplies (l’obtention d’un prêt fait partie des conditions suspensives).
La vente devra ensuite être régularisée par acte notarié.
LA LOI CARREZ
Depuis l’instauration de la loi Carrez, le vendeur est tenu de préciser la surface exacte du bien vendu dans la promesse ou le compromis de vente (sauf exception).
La surface à prendre en considération tient compte des surfaces des planchers, clos et couverts, après déduction des murs, cloisons, marches, cage d’escalier, gaines, embrasures de portes et de fenêtres.
Il n’est pas tenu compte des planchers des parties des locaux d’une hauteur inférieure à 1,80 m, telles que des chambres mansardées, des mezzanines. Si la superfi cie réelle est inférieure de plus de 5 % à celle indiquée dans l’acte, vous avez la possibilité d’intenter une action en réduction de prix dans un délai d’un an à compter de la signature de l’acte de vente.