Un transport d’images pour parcourir et découvrir leurs formes et leur histoire, du kinétoscope au numérique : des projections, des expositions dans les musées et galeries de la ville ; un salon des galeries ; des conférences et des performances en salle. Les images en mouvement investissent le territoire niçois depuis le 27 octobre et la fête continue…
Jusqu’au 26 février Musée National Marc Chagall
Joana Hadjithomas et Khalil Joreige. « En attendant les barbares »
Dans le prolongement de leur exposition « Se souvenir de la lumière » au musée national Pablo Picasso – La Guerre et la Paix à Vallauris, Joana Hadjithomas et Khalil Joreige poursuivent au musée national Marc Chagall leur exploration des enjeux de fabrication et de réception des images. La vidéo « En attendant les barbares » est un objet poétique et filmique singulier. La vision nocturne et panoramique de la ville de Beyrouth évolue entre fixité de la photographie et mouvement de l’image animée, par le biais d’un processus hypnotique de superposition des images et de stratification des temps de pose. Portée par cet écoulement du temps et cette dilution de l’identité géographique, une voix récitant le texte éponyme du poète grec Constantin Cavafy (1863-1933), vient se fondre au rythme d’images, mettant en scène l’attente de l’ennemi qui finalement ne viendra pas ou qui peut-être n’existe pas. “Qu’allons nous faire sans barbares, ces gens étaient en somme une solution”
Jusqu’au 17 janvier 2018 – MAMAC
HARUN FAROCKI. PARALLEL I-IV
Cette pièce de Harun Farocki se conçoit comme une réflexion sur le jeu vidéo, l’histoire de son iconographie et de ses formidables progrès passant d’un monde vulgairement pixellisé à un univers virtuel ultra réaliste. Cette exploration de l’univers des jeux vidéo en teste aussi les limites et les revers. Du mardi au dimanche de 11h à 19h
Jusqu’au 7 janvier 2018 – Villa Arson
Anthony McCall Leaving (with two minutes of silence)
Anthony McCall présente « Leaving (With Two-Minute Silence) », une double projection horizontale sonore de 2009, produite en collaboration avec le musicien et compositeur David Grubbs. Première œuvre de l’artiste en trente ans de production à inclure du son, la pièce se compose de deux formes projetées parallèlement dans l’espace. La première commence par un cône elliptique complet, systématiquement coupé jusqu’à ce que rien ne soit laissé. Tous les jours sauf le mardi, de 14h à 18h. Entrée libre. Fermée les 24, 25 et 31 décembre et 1er janvier.
Jusqu’au 10 février 2018 – Narcissio
« Sine Materia » Berdaguer et Pejus au Narcissio
L’exposition se présente sous la forme d’une installation globale, reproduisant le contexte-même de l’hystérie, plongeant le spectateur au cœur de cette névrose. Des sculptures, échelles réduites de la forme distordue de ces corps en souffrance, un son et un jeu sur la lumière permettront une immersion totale dans ce processus de déstructuration mentale. Du mardi au samedi de 14h à 18h