Après 4 ans de silence l’artiste-peintre André Marzuk expose sa dernière série de peintures à Nice. La série « Inner Landscapes » (Paysages intérieurs), huile sur toile, 2014-2015.
Lieu : Agence « Cimiez Boulevard« , 92 Boulevard de Cimiez, 06000, Nice
Dates : Du 24 septembre au 20 novembre 2015
Vernissage-Cocktail : le 24 septembre 2015, 18h30
Rappelons d’abord qu’André Marzuk est le seul artiste niçois à avoir fait un travail artistique avec le grand poète Aimé Césaire. En 2002 il montre à Aimé Césaire son livre d’artiste “Cœur Ignition”. Césaire dira : « Marzuk m’a lu, il m’a compris. Il est allé à l’essentiel et le message est implicitement contenu dans ce livre. Il a été au centre de ma création. » Ce livre a été exposé lors de la grande exposition de 4 mois (en 2010-2011) que la BMVR lui organise. Sur le site Internet de la BMVR on peut lire : « Notre Espace d’exposition présente régulièrement des artistes qui ont un lien particulier avec le domaine du livre et de la lecture. Arman, Butor, Guiramand, Coignard, Marzuk, Nivese, Altmann, …font partie de noms prestigieux que la bibliothèque a eu l’honneur d’exposer… »
André Marzuk sort de 4 années de silence. Il nous livre son nouvel opus, sa dernière série de peintures à l’huile sur toile, la suite « Inner Landscapes ». Et c’est chaque fois une nouvelle facette de son Imagination créatrice qu’il nous fait partager.
Depuis plusieurs années Marzuk est engagé dans une exploration de quelques universaux éthiques qui fondent notre humanité, une poétique de l’intime, une mise en lumière des profondeurs du Soi.
Dans cette série, sous l’apparence de ciels et de mers, Marzuk transcrit des états émotionnels profonds, des états d’âme. Voici une œuvre à sens multiples – on voit un ciel et une mer – mais également, comme une peinture en glacis, d’autres strates plus subtiles peuvent se découvrir, psychologiques, symboliques, spirituelles…
L’artiste propose une dramaturgie des contraires : coups de pinceau contrastés, ombres et lumières, espaces achevés et inachevés, calme et tempête, sérénité et tragédie, plein et vide, musique et silence, figuration et abstraction. Ses cadrages rigoureux et l’absence totale de détails anecdotiques maximisent ce potentiel d’abstraction.
Pour refléter une intériorité, il lui était nécessaire que ces paysages soient recomposés de mémoire en s’interdisant de se référer à de vrais paysages, ou à des photographies. Derrière une apparente simplicité se cache une maîtrise technique certaine au service de la profonde authenticité de sa recherche.