Construit à partir de 1898, inauguré en octobre 1898, le grand séminaire de Cimiez fonctionna peu longtemps, car la loi de séparation des églises et de l’Etat du 9 décembre 1905, suivi des inventaires (en mars 1906 à Nice) entraîna les expulsions (ici en février 1907).
L’école normale d’institutrices lui succéda à la rentrée de 1909 (depuis 1991, son nouveau titre est Institut Universitaire de Formation des Maîtres).
La guerre fut l’objet d’une longue parenthèse. En août 1914, la boucherie européenne commence et ne s’achèvera que quatre ans plus tard, laissant le continent exsangue. Pour la France seule, on évalue le nombre de blessés entre 3,5 et 4,2 millions. Le pays n’était guère préparé à accueillir un tel nombre de blessés et pratiquement toutes les villes ont été mises à contribution pour créer durant la guerre des « hôpitaux temporaires ».
Il y avait principalement les « hôpitaux complémentaires » –qui feront l’objet d’un prochain article- dont la gestion est directement assurée par la Direction du Service de Santé militaire de la Région (à Nice, 15° Région militaire de Marseille) et les hôpitaux Auxiliaires dont la gestion est assurée par l’une des 3 sociétés d’assistance de la Croix-Rouge.
La chapelle de l’ancien grand séminaire fut aménagée dès 1934 en bâtiment des archives départementales (avec un bâtiment annexe pour les bureaux), qui faute de place déménagèrent au C.A.D.A.M. Profitant de leur départ définitif, les archives municipales y installèrent en 1984 leur fonds d’archives contemporaines ; les services municipaux y versent leur production.
Que de changements pour ce magnifique bâtiment !!!
José MARIA, collectionneur de cartes postales anciennes, jmaria06@free.fr
Coauteur avec André GIORDAN, dit Giordan de la Peppa de :
– « Et vive la cuisine niçoise ! » avec des recettes anciennes, classiques ou renouvelées dans la tradition de nos anciens, mais à la portée de tous (la 5ème édition, totalement remaniée et illustrée de cartes postales anciennes sortira début 2013).
– « Et vive le pilou ! », un jeu traditionnel niçois, qui se joue avec un volant fabriqué avec un pièce de monnaie trouée (des terrains sont tracés sur la promenade des anglais).
– et « Nice Belle époque », qui, malheureusement est quasiment épuisé, vous permettra de faire des promenades dans NICE et ses environs, illustrées de cartes postales anciennes avec entre autres le texte d’origine du guide Conty de 1906.