Monique Ailhaud vit à Cimiez depuis 40 ans où elle a fondé « La société des Interprètes », une association qui soutien à Nice et à l’internationale les grands solistes d’aujourd’hui et les talents de demain.
Sa passion pour la musique classique ne date pas d’hier, loin s’en faut ! « C’est une tradition héritée de notre famille originaire de Sienne et de Florence, qui participaient activement la vie musicale toscane. Mes parents ont toujours soutenu également les Beaux arts ! » Explique Monique Ailhaud qui débuta sa carrière au CIRM à Nice aux cotés de son fondateur Jean Étienne Marie. Ensuite, c’est avec une autre grande figure de la culture, le père de « la fertilisation croisée » qu’elle participa à l’essor de Sophia-Antipolis « Pendant 14 ans, j’ai été la collaboratrice du sénateur Pierre Lafitte à la fondation. La première pierre qui fut posée sur la technopole fut celle du théâtre, puis il y eut le festival. Pierre Laffitte me donnait carte blanche pour ouvrir le site sur l’étranger et notamment au Canada ou j’avais des relations avec le ministère des affaires étrangères. Nous y avons réalisé ainsi nos premiers enregistrements avec Philippe Audibert, Jean Dubé ou Philippe Giusiano que j’ai accompagné dés l’âge de 18 ans avant qu’il ne décroche le grand Prix Chopin de Varsovie. » Prendre sa retraite ne signifie pas pour Monique se ranger des concerts. Au contraire, fort de son savoir faire et de ses amitiés, qui l’ont amené à organiser des événements musicaux de l’Europe aux USA cette passionnée créé « La société des interprètes ». Objectif : Continuer à soutenir partout les musiciens de talents qu’elle aime ! Et la liste de ceux qui ont profité de cette manne est impressionnante, du pianiste soviétique Victor Eresko au pianiste américain Kevin Kener, (trois fois récompensé au grand prix Chopin dont une fois à 17 ans) via Maria Stembolskaïa (Grand Prix Busoni, Diapason Découverte en 2010), « Maria est soliste en résidence à la Société des Interprètes. C’est une amitié qui date de 10 ans. Nous l’avons présenté au Musée d’art contemporain de Strasbourg à la Fondation Vasarely à Aix en Provence, en Espagne, à la Fondation Sophia Antipolis, et plusieurs fois au Westminster à Nice » Car c’est dans les salons de cet hôtel de mémoire que depuis 1990 l’association propose aux mélomanes un rendez-vous mensuel. « La fondation avait créé il y a 23 ans une antenne au Westminster. Quand j’en suis partie, Olivier Grinda, son directeur, m’a ouvert ses portes ». C’est grâce à cette proposition que naquit l’association et « Le piano au Westminster »
De septembre à Mai, les virtuoses de tous horizons s’y produisent depuis janvier sur un piano offert par la célèbre marque Blüthner « Les plus grands viennent ici par plaisir pas pour l’argent ! Nous ne faisons aucun de profit et travaillons avec nos propres ressources. Jonathan Benichou, Jean Dubé et David Kadouch firent avec nous leurs débuts. Ces rendez-vous nous permettent aussi de relayer les talents émergeants. » Viviana Lasarascina, 24 ans, a ainsi ouvert la saison actuelle du « Piano au Westminster » dans le cadre du festival « C’est pas Classique ». Le 5 mai c’est Frédéric Lagarde (1er prix de piano du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris), lauréat de dix concours internationaux replongera le palace niçois dans l’ambiance des salons de musique que la colline de Cimiez initia au temps de la villégiatura « En septembre, une autre belle surprise attends nos fidèles avec la venue pour la première fois en France de l’un des plus grands ténors actuels » Une aubaine pour tous car le prix des places des concerts reste très sage : 15 et 20 euros (gratuit pour les enfants et étudiants).
Salon Westminster 27 Promenade des Anglais, Nice
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